Comment prévenir une rupture d’anévrisme ?

La rupture d’anévrisme engendre un état comateux suivi de la mort de la victime. Si cette dernière survie, elle reste marquée à vie par de lourdes séquelles, car la rupture donne lieu à un accident cérébrovasculaire hémorragique avec ce que cela suppose de dégât dans le cerveau. Comment reconnaître les symptômes d’une rupture d’anévrisme ?

Les facteurs de risque

   Il est impossible d’anticiper une rupture d’anévrisme cérébral. En revanche, il est possible de détecter la présence d’un anévrisme. Malheureusement, le médecin ne peut pas dater le moment où il se rompra ni confirmer s’il y aura rupture un jour. Ce que l’on peut faire c’est éloigner et contrôler les facteurs de risque, dont le tabac, l’hypertension artérielle et l’hypercholestérolémie. Ces trois favorisent la formation et le développement d’un anévrisme. Il faut donc arrêter de fumer et entretenir ses artères en adoptant une alimentation saine et en pratiquant régulièrement une activité physique modérée. Il existe, par ailleurs, un anévrisme congénital et un anévrisme génétique. Enfin, la proportion des femmes victimes d’une rupture d’anévrisme représente une fois et demie celle des hommes.

Présence d’anévrisme

Un anévrisme est souvent découvert par hasard, suite à une IRM ou un scanner demandé par le médecin traitant. Il est conseillé de réaliser un dépistage d’anévrisme cérébral si deux membres d’une même famille ont déjà été victimes d’une hémorragie méningée. La prise en charge à temps d’un anévrisme peut sauver la vie du patient. Lorsqu’il est découvert, l’anévrisme nécessite l’intervention d’un neurologue. Ce dernier propose alors deux options à son patient : soit il décide de ne pas y toucher en faisant attention dans son quotidien pour ne pas provoquer la rupture, soit il fait le choix d’une opération qui n’est pas sans risque.

Les symptômes de la rupture

Pour les porteurs de facteurs à risque, il faut immédiatement consulter un médecin lorsque surgit brusquement un effroyable mal de tête accompagné de vomissements, d’un raidissement de la nuque, de douleurs dans la zone interne des yeux, d’une dilatation des pupilles et d’une paralysie ou d’une perte de contrôle d’un côté du visage.

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