Le zéro absolu : de quoi s’agit-il ?

Vous avez entendu plusieurs fois la notion de zéro absolu, sans comprendre réellement sa signification. Sachez que c’est la mesure de la plus basse température qui ne peut être franchie. Il n’y a pas plus froid que le zéro absolu. Si un corps atteint cette température, on ne peut pas le refroidir davantage.

Qui a découvert la limite du zéro absolu ?

Cette notion a été évoquée pour la première fois par Guillaume Amontons en 1702. C’est un académicien et un physicien français. Il a découvert ce seuil lors de ses travaux sur le lien entre la pression et la température des gaz.

Puis, en 1948, William Thomson définit le zéro absolu comme étant la température la plus basse à laquelle on ne peut plus tirer aucune chaleur d’un corps. Ce dernier devient alors figé. Les molécules et les atomes qui le composent ne s’agitent plus. Il devient donc inerte. C’est en effet l’agitation qui entraîne la chaleur.

Dans les échelles Rankine et Kelvin, le zéro absolu correspond à une température nulle (0). Et, dans celle de Celsius, ceci équivaut à -273,15 °C.

Le zéro absolu est-il déjà atteint ?

Il est impossible d’atteindre la valeur réelle du zéro absolu. Des équipes de chercheurs ont déjà essayé de toucher cette limite infranchissable. Celle du Massachusetts Institute of Technology détient le record depuis 2015 avec une température de 5 x 10-9 Ks.

En revanche, d’après cet article, qui explique ce qu’est le zéro absolu, une étude effectuée par des chercheurs allemands a révélé qu’au-dessous du zéro absolu, il existe des températures qui, cette fois, entraînent de la chaleur. Ce qui signifie que le zéro absolu est la température la plus froide, mais ce n’est pas la plus basse. En dessous de ce seuil, il fait chaud… Quel paradoxe, n’est-ce pas ?

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